Thomas Laurent (E07) a co-fondé Micropep, solution naturelle de traitement des plantes appelée à remplacer les pesticides et les engrais chimiques en agriculture.
Après une première étape en conseil en stratégie, Thomas Laurent démarre son parcours entrepreneurial avec un premier projet de développement d’une éolienne pour les particuliers, puis un second dans l’agriculture urbaine. Il rejoint en 2014 la Société d’Accélération et de Transfert de Technologie (SATT) de Toulouse où il est en charge du business development sur toutes les technologies vertes issues des laboratoires publics de Midi-Pyrénées. Il rencontre ainsi Jean-Philippe Combier, chercheur au CNRS, avec lequel il fonde Micropep.
L’entreprise développe une technologie biomimétique unique, issue de la découverte de petites protéines (les « miPEPs ») produites naturellement par les cellules végétales, et régulant directement et temporairement l’expression de gènes clés pour le développement des plantes. Contrairement aux OGMs qui modifient irréversiblement le génome, les miPeps permettent de booster ou d’inhiber temporairement l’expression de certains gènes et d’orienter le métabolisme des plantes dans la direction voulue. Objectif : remplacer une partie des pesticides et des engrais chimiques traditionnellement utilisés en agriculture.
Micropep compte aujourd’hui parmi les rares start-up françaises actives dans ce secteur habituellement dominé par les groupes internationaux. Mais elle a le potentiel d’une grande, grâce à la dizaine de brevets qu’elle a déposé et aux divers partenariats qu’elle a noués avec des acteurs américains et européens, dont le Laboratoire de Recherche en Sciences Végétales (LRSV) ayant plus de 20 ans d’expérience dans le domaine.
En savoir plus :
www.micro-pep.com
Illustration : Thomas Laurent
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