4 films réalisés par des ESSEC pour passer le confinement
En cette période très délicate pour tous, un peu de culture et de détente s’avèrent indispensables. Nous avons sélectionné pour vous quatre films réalisés par des alumnis. En espérant qu’ils sauront vous emmener ailleurs…
« Bora, 18 ans, quitte son village natal à la campagne pour gagner Phnom Penh où il va travailler sur le chantier d'un complexe immobilier ultra-moderne sur Diamond Island. » Dans Diamond Island, le réalisateur franco-cambodgien Davy Chou (E09) pose un regard simple et délicat sur un pays qui change. Diamond Island est une île sur les rives de Phnom Penh transformée par des promoteurs immobiliers pour en faire le symbole du Cambodge du futur, un paradis ultramoderne pour les riches. Le jeune Brora se lie d’amitié avec d’autres ouvriers de son âge, jusqu’à ce qu’il retrouve son frère aîné, le charismatique Solei, disparu cinq ans plus tôt. Solei lui ouvre alors les portes d’un monde excitant, celui d’une jeunesse urbaine et favorisée, ses filles, ses nuits et ses illusions. Présenté à la Semaine de la critique au Festival de Cannes, le film a reçu le Grand Prix du Festival de Cabourg et le Grand Prix SACD en 2016. Visualisez la bande-annonce ici.
Par Instinct, premier film de Nathalie Marchak (E03), met en scène Lucie (Alexandra Lamy), avocate à succès qui se rend en voyage d'affaires à Tanger, loin de son mari. Dans cette ville chaotique et bouillonnante, elle fait la connaissance d’une jeune réfugiée nigériane, qui lui demande de s’occuper de son bébé. Lucie va alors chercher à sauver la jeune fille d'un dangereux trafic. Et à son corps défendant, s’attacher de plus en plus à l’enfant… Tirée d’une expérience personnellement vécue, cette histoire emmène le spectateur dans l’horreur de l’exploitation de la misère humaine. La jeune Sonja Wanda, jeune mannequin qui n’avait jamais joué et qui avait fui le Soudan à huit ans avec sa mère pour se réfugier en Norvège, est étonnante. Un long-métrage à mi-chemin entre le cinéma engagé et le film d’action. Visualisez la bande-annonce ici.
Réalisé par Farid Bentoumi (E99), Good luck Algeria a des faux airs de Rasta Rocket. Ce film au casting impeccable nous entraîne entre rires et jolis moments d’émotion. Sam et Stéphane, deux amis d’enfance font un carton avec leur entreprise de skis haut de gamme. Jusqu’au jour où leur entreprise est menacée, la fédération suédoise ayant décidée de s’équiper ailleurs. Pour la sauver, ils se lancent dans un pari fou : qualifier Sam aux Jeux Olympiques pour l’Algérie, le pays de son père. La fédération algérienne lui promet une bourse de 20 000 dollars pour ses frais sportifs, ce qui va lui donner l'occasion de revenir en Algérie et de redécouvrir ses racines et sa famille, lui qui ne parle même pas l'arabe. C’est la participation de son frère aux Jeux Olympiques de 2006 pour l’Algérie qui a inspiré Farid Bentoumi. Un feel-good movie comique et sensible, comme on en a bien besoin par les temps qui courent ! Visualisez la bande-annonce ici.
Virtual Revolution, de Guy-Roger Duvert (E98), s'adresse aux amateurs de science-fiction. L’histoire se déroule en 2047. 75 % de la population passe son temps dans des mondes virtuels et se détourne complètement du réel. Le personnage principal travaille pour l’une des multinationales derrière ces mondes virtuels, et traque les terroristes qui veulent les détruire. Mais ces terroristes en sont-ils vraiment ? Une ambiance à la Blade Runner qui, au-delà du divertissement et des effets spéciaux, invite à réfléchir sur l’orientation que prend notre société. Visualisez la bande annonce ici.
Vous avez aimé cet article ? Pour que nous puissions continuer à vous proposer des contenus sur les ESSEC et leurs actualités, adhérez à ESSEC Alumni !
Comments0
Please log in to see or add a comment
Suggested Articles