Fleur Pellerin (E94) au CES 2017 : 'Une belle vitrine pour l'excellence française'
L'ancienne ministre de l’Économie Numérique est revenue sur Europe 1 sur la création de la French Tech, la bannière qui regroupe les start-up et entreprises françaises.
Plus de 200 start-up françaises réunies à Las Vegas cette semaine. A l'occasion du Consumer Eelectronic Show (CES), le plus grand salon de l'électronique grand public, Fleur Pellerin (E94), ancienne ministre de l'Economie numérique et désormais à la tête du fonds d'investissements korelya, était l'invitée de 'C'est arrivée cette semaine', samedi sur Europe 1. Elle est revenue sur l'importance du salon, 'un rendez-vous incontournable', et sur la création de la French Tech.
'Une merveilleuse vitrine technologique'. Le CES 'est une merveilleuse vitrine de ce qui se fait de mieux dans la technologie, dans les objets connectés, la hi-fi, les téléviseurs, l'électroménager et la tech en général. C'est important pour les entreprises françaises d'y faire une démonstration car, souvent, la presse anglo-saxonne n'est pas tendre avec la France. On dit que ce n'est pas un pays très favorable aux entreprises, que c'est un pays connu pour le luxe, les vêtements, le vin, la gastronomie, mais pas tellement pour la tech. Et là, c'est un moment où l'on parle beaucoup de la France sous l'angle de la France créative et de ses start-up et je trouve que c'est une très belle vitrine pour l’excellence française dans l'entrepreneuriat et les technologies', a avancé l'ancienne ministre en charge de l'Economie numérique.
La French Tech comme vitrine. 'Quand je suis devenue ministre déléguée à l'Economie numérique, j'ai pris conscience qu'il fallait vraiment aider ces entreprises françaises, qui existaient déjà, à avoir plus de visibilité, à être plus connues, je voulais que la France soit aussi connue pour sa technologie. L'idée, c'était de montrer que l'on venait en meute et que la France existait aussi', a expliqué Fleur Pellerin, à l'origine du label French Tech, sous lequel se rassemblent les entreprises françaises au CES.
Le financement des start-up encore problématique. Si les start-up françaises sont de plus en plus nombreuses à se rendre au Consumer Electronic Show, elles peinent parfois à grossir. Plusieurs d'entre elles ont été rachetées alors qu'elles étaient très prometteuses. C'est notamment le cas du spécialiste de la santé connectée, Withings, acquis par Nokia en 2016. Un problème qui aurait cependant beaucoup évolué selon Fleur Pellerin. 'Il y a eu beaucoup de changements au cours des dernières années. Aujourd’hui, il y a plus d'argent pour aider les entreprises à croître, mais c'est vrai qu'il reste un problème pour celles qui sont déjà à un certain stade de maturité et qui ont besoin de sauter un pas supplémentaire en levant plus de cinq millions d'euros'.
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