L’iMagination Week 2019 repousse les frontières
Chaque année, les étudiants de 3ème année du BBA ESSEC participent à l’iMagination Week, séminaire transdisciplinaire dédié à la créativité. Xavier Pavie, directeur du centre iMagination, revient sur l’édition 2019, consacrée aux nouvelles frontières.
ESSEC Alumni : En quoi consiste l’iMagination Week ?
Xavier Pavie : L’essence de ce séminaire est la transdisciplinarité. Pendant une semaine, nous invitons sur le campus des intervenants du monde des sciences, de la gastronomie, de l’architecture, de la politique ou encore de la philosophie pour parler de tout sauf de « business ». En parallèle, nous demandons aux étudiants de travailler sur un projet en groupe. Objectif : accroître leur créativité et leur capacité à comprendre et croiser d’autres expertises que celles enseignées à l’ESSEC.
EA : Quel était le thème de l’iMagination Week BBA 2019 ?
X. Pavie : Nous avons proposé aux étudiants de s’intéresser aux nouvelles frontières, dans tous les sens du terme. Et pour les inspirer, nous avons invité René Frydman, père d’Amandine, le premier bébé éprouvette ; Pierre-Marie Lledo, spécialiste des neurosciences ; Éric Fottorino, journaliste et écrivain, sur les nouveaux médias ; Dominique Reynié, politologue ; Vincent Callebaut, architecte écoresponsable. Sans oublier le street artist Combo, en résidence sur le campus. Enfin, nous avons aussi goûté des insectes, une nouvelle frontière, celle de l’alimentation !
EA : Quels sont les principaux enseignements de cette édition ?
X. Pavie : Les étudiants n’ont pas peur des frontières. Ils ont envie de les embrasser pour mieux les repousser, les redessiner, les flouter, et ce dans tous les domaines. Les projets qu’ils nous ont soumis traitaient aussi bien des frontières migratoires que de la frontière entre intelligence artificielle et intelligence humaine, ou encore des frontières sociales, et témoignaient d’une grande créativité. Sans pour autant faire l’impasse sur la responsabilité : tous se sont interrogés sur l’impact de ce qu’ils imaginaient pour la société. Dépasser les frontières, oui – mais pas à n’importe quel prix.
EA : Que retirent les étudiants de ce programme ?
X. Pavie : Ils font l’apprentissage d’un processus, d’une manière de se placer face au monde. Le projet n’est pas une fin mais un moyen, un prétexte pour comprendre comment rester ouvert, curieux, comment se nourrir en permanence, tout au long de la vie.
Par ailleurs, ils découvrent le champ des possibles qui s’ouvrent à eux. Les témoignages des intervenants leur permettent de constater que tout est à leur portée, du moment qu’ils se donnent les moyens de leurs objectifs.
EA : Des diplômés sont-ils impliqués dans l’iMagination Week ?
X. Pavie : Cette année, Pierre Clause (E82), coach en créativité, a rejoint l’équipe du centre iMagination. Son apport est précieux, tant sur les méthodes de créativité que grâce à son goût pour la transmission de savoirs, la collaboration et les échanges entre disciplines ou entre individus. Notons en outre que l’édition 2019 a été parrainée par Romain Pilliard (C98), entrepreneur et navigateur engagé dans l’économie circulaire. L’apport des alumni, quelle que soit la perspective, est clef dans cette semaine de l’iMagination, car ils montrent comment incarner les valeurs d’humanisme, d’innovation, de responsabilité et d’esprit pionnier qui sont chères à l’ESSEC et qui permettent à ses diplômés de dessiner l’avenir.
Propos recueillis par Louis Armengaud Wurmser (E10), responsable des contenus ESSEC Alumni
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