La Quatrième Roue du Carrosse pédale avec les alumni de Portland
Soutenus par la Fondation ESSEC et par ESSEC Alumni dans le cadre de l'adhésion à vie, les 3 étudiants de La Quatrième Roue du Carrosse parcourent la Côte ouest américaine en Rosalie depuis un mois. Objectif : rencontrer et interviewer les alumni de la région. Bilan de leur passage à Portland.
Tous les chemins mènent à Portland. Ou du moins, les plus divers, à en juger par les parcours des diplômés que Jean-Baptiste Martinon, Thomas Noslier et Alexandre Malfoy ont rencontrés sur place.
D’un côté, Julien Aloccio (C00), propulsé de l’autre côté de l’Atlantique du jour au lendemain suite à un plan social. Sans rancune : il est resté chez son employeur, Nike, qu’il avait rejoint dès la fin de ses études, et où il exerce toujours aujourd’hui. Une vraie course d’endurance au cœur du temple du running…
De l’autre côté, Julie Guirado (E15), débarquée de Mexico, où elle vendait des objets créés par des designers locaux, pour lancer une marque de glace… à la weed. Car dans l’Oregon comme dans plusieurs États de la région, c’est légal !
Les trajectoires diffèrent, mais l’expérience des États-Unis les rapproche. Pour l’un comme pour l’autre, l’arrivée n’a pas été de tout repos. Julien Aloccio avoue qu’il n’était pas préparé à une telle différence culturelle avec ses collègues : « Nous, les Européens, sommes plus directs, plus orientés sur les résultats. On assume de prendre des risques, on a le sens de l’initiative. Les Américains n’ont pas la même mentalité. Ça peut être frustrant. » Julie Guirado n’imaginait pas pour sa part que le marché du cannabis récréatif serait aussi dur : « Notre activité était légale au niveau de l’État mais pas au niveau fédéral, du coup on n’avait pas accès aux banques. Le secteur était tout jeune, du coup la réglementation n’arrêtait pas d’évoluer. » Une sorte de nouveau Far West, qui a eu raison de sa collaboration avec son associée américaine : « On avait trop de désaccords sur la stratégie à adopter. Au bout d’un moment, il faut savoir se séparer, c’est comme une relation de couple. »
Pour autant, les deux ont fini par trouver leur place, et se sentent bien à Portland. Julien Aloccio sourit : « On pensait partir pour 2 ans. 7 ans, 2 promotions et 1 enfant plus tard, on est toujours là ! » Quant à Julie Guirado, elle travaille désormais pour l’ONG Mercy Corps, et elle se félicite de son choix. « Les salaires sont plus importants dans le secteur caritatif aux États Unis. Tu es certes moins bien payée que dans le privé, mais tu gagnes quand même bien ta vie, ce n’est pas un sacrifice comme en France. Et la culture du don est telle chez les Américains que tu as vraiment les moyens de faire bouger les choses. »
Leurs conseils à ceux qui voudraient marcher dans leurs pas ? Julien Aloccio reste simple : « Fais ce que tu aimes. » On sent l’influence du « Just do it » de Nike… Julie Guirado suit le même credo, mais ajoute une recommandation pratique : « Maîtrisez trois langues. Ça vous ouvrira toutes les portes du monde ! »
Alexandre Malfoy, Jean-Baptiste Martinon et Thomas Noslier sont en 4ème année du programme Grande École de l’ESSEC.
Passionné de sport et de voyages, Alexandre Malfoy a notamment passé 2 mois au Vietnam pour une mission humanitaire avec l’association ESSEC Tuonglaï, puis 4 mois à New York pour un stage dans une start-up. Il vient d’achever un contrat d’apprentissage chez Décathlon, où il continuera en CDI à partir de septembre prochain.
Comme Alexandre, Jean-Baptiste Martinon termine l’ESSEC cet été et est parti deux mois au Vietnam avec Tuonglaï en fin de 1ère année. Intéressé par l’hôtellerie-restauration, il a effectué un stage dans la chaîne hôtelière Sandals en Jamaïque, puis un apprentissage à la Compagnie de Phalsbourg au sein de l’équipe hôtellerie. Parallèlement, il a monté avec quelques amis une association autour du monde du Solex. Sportif, il essaie de relever un défi physique par an.
Thomas Noslier a effectué trois stages, le premier en conseil financier, le second en fonds de capital-investissement et le dernier chez Lazada à Singapour pendant 6 mois. Sportif passionné, il a effectué son collège et son lycée en section sportive et se dédie désormais à la voile, au VTT et à la randonnée.
Depuis la rentrée 2017, les étudiants deviennent adhérents à vie d’ESSEC Alumni dès leur scolarité. Ils versent un forfait unique inclus à leurs frais de scolarité, et bénéficient des services de l’association et d’un accès au réseau des diplômés pendant leur cursus puis tout au long de leur parcours professionnel. Un système qui rapproche les jeunes générations d’ESSEC Alumni et qui renforce le continuum entre élèves et diplômés de l’ESSEC.
Dans ce cadre, ESSEC Alumni a décidé de soutenir chaque année un projet étudiant, sélectionné après une séance de pitch selon les critères suivants :
1. La pertinence et la cohérence de la présence d'ESSEC Alumni dans le projet
2. Le recours à des outils de communication concrets, quantifiables et exploitables par ESSEC Alumni
3. L’adéquation du projet avec les valeurs clés d’ESSEC Alumni : esprit pionnier, excellence, diversité, humanisme
4. Si possible, la mise en pratique d’une démarche réseau dans le cadre du projet
À la clé : une dotation de 4000 €, un accompagnement opérationnel et un soutien de communication.
En savoir plus :
www.laquatriemeroueducarrosse.com
Illustration : Les étudiants de La Quatrième Roue du Carrosse devant la Pittock Mansion à Portland
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