Notre coup de cœur: myFood ! Une start up engagée !
10.14.2022
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Créée par 2 entrepreneurs humanistes, « myFood » propose de (re)mettre grâce à un potager en serre à domicile ou la culture de fruits et légumes pour apporter bonheur et santé. Comme l’habitat durable, le jardin nourricier devient une opportunité. Si beaucoup de nos grands-parents cultivaient leur propre potager, aujourd’hui, peu de personnes disposent encore de connaissances ou d’espace pour faire pousser leur alimentation. Face à ce défi sociétal et écologique, des solutions comme l’utilisation de serres de culture innovantes s’organisent.
Ainsi, à domicile ou en EHPAD, se (re)mettre à la culture de fruits et légumes apporte bonheur et santé. L’utilisation d’un potager permet notamment de compléter une prise en charge médicale ou mieux encore, de rompre l’isolement des personnes âgées. Découvrez l’exemple de l’EHPAD Missions Africaines à Saint-Pierre[i] qui a choisi d’installer une serre innovante Myfood pour développer la qualité de vie des résidents, employés et visiteurs.
Cette activité devient un vecteur de la thérapie physique et cognitive pour ralentir les effets de la démence. Grâce à sa culture verticale, sa prise en main facile (
Anne-Cécile de Joode – E(05)
Head of Strategy & Marketing
myfood | Reconnect with your Food
m. +33 6 11 39 38 58
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Les serres participent à la transmission d’une alimentation respectueuse de l’environnement, au resserrement du lien social et une meilleure santé des personnes âgées. En sus, cette approche ludique en lien avec le projet de vie offre l’occasion de :
Entretenir sa forme physique…
Jardiner = bouger : s’accroupir pour ramasser les haricots, planter, pailler, arroser… les médecins conseillent de s’échauffer avant de commencer ! Jardiner 45mn/jour équivaut à 20mn de marche ou 15mn d’aérobic . Du sport adapté qui permet d’entretenir sa musculature, sa souplesse articulaire et son cœur. Rien de tel pour préserver son autonomie : l’activité physique permet de retrouver une sensation de maitrise et d’augmenter l’estime de soi.
… en diminuant la douleur et les troubles comportementaux
L’activité physique qu’induit le jardinage accroit la plasticité cérébrale en réduisant les troubles du comportement : 35% des personnes atteintes de démence sont sujettes à l’anxiété et 32% à la dépression. Le jardinage, activité de médiation développe les capacités cognitives. En effet, l’activité physique augmente le taux d’endorphines qui régulent les émotions et atténuent la douleur. Elle booste la production de dopamine et sérotonine , des neurotransmetteurs clés pour combattre dépression et anxiété.
Plus inattendu encore : en mettant les mains dans la terre, des bactéries (Mycobactérium vaccae) entrent par les pores de la peau. Inhalées à chaque inspiration, elles activent la libération des mêmes hormones.
Travailler sa mémoire
La mémoire olfactive est acquise lors de nos dix premières années. Elle se nourrit de nos expériences d’enfant quand les émotions et les perceptions sont hyper stimulées : le chocolat chaud de grand-mère, le gilet de papa pour s’emmitoufler ou le jardin aux mille senteurs de grand-père. Travailler les odeurs permet de réveiller un sentiment d’identité chez les patients et activer leur mémoire procédurale, la plus préservée chez le sujet âgé. En plus des souvenirs, les odeurs rappellent les êtres chers.
Prévenir la dénutrition en misant sur la convivialité comme activateur de l’appétit
Entre les soucis de santé (problèmes gastriques, digestifs, bucco-dentaires), l’altération du goût (les + de 70 ans ont seulement 88 papilles gustatives pour 245 chez les trentenaires), les difficultés à se déplacer ou encore les pertes de mémoire, nos aînés ont tendance à moins s’alimenter. Il faut faire du repas un moment de plaisir et de créativité : mettre une jolie nappe, associer les résidents aux tâches liées aux repas et ne pas minimiser le rôle des préliminaires lors de la culture de son potager : cela signifie encourager les papilles avec de beaux fruits et légumes colorés, des aromates pleins de senteurs qui vont donner l’envie de cuisiner et être autant de sujet de fierté, d’échanges au moment du repas.
Le jardinage est très plébiscitée : 40 % des Français pensent que le jardin est un lieu pour se retrouver en famille[i]. Intégrer cette activité de notre patrimoine culturel peut servir à rassembler personnes âgées, professionnels, proches et enfants autour d’un projet pédagogique et occupationnel. C’est un vecteur de réappropriation de la dignité individuelle dans ce qu’elle procure en termes d’opportunité d’être acteur de choix d’un projet solidaire ou membre d’une équipe en respectant les capacités de chacun.
https://www.youtube.com/watch?v=xpfSFgO5bP4
https://myfood.eu/fr/
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Notre coup de cœur: myFood ! Une start up engagée !
2022-10-14 16:35:00
www.essecalumni.com
https://www.essecalumni.com/medias/image/182093555964bf85c423813.png
2022-10-14 16:44:18
2022-10-14 16:41:30
Stéfane HEDONT-HARTMANN
Créée par 2 entrepreneurs humanistes, « myFood » propose de (re)mettre grâce à un potager en serre à domicile ou la culture de fruits et légumes pour apporter bonheur et santé. Comme l’habitat durable, le jardin nourricier devient une opportunité. Si beaucoup de nos grands-parents cultivaient leur propre potager, aujourd’hui, peu de personnes disposent encore de connaissances ou d’espace pour faire pousser leur alimentation. Face à ce défi sociétal et écologique, des solutions comme l’utilisation de serres de culture innovantes s’organisent. Ainsi, à domicile ou en EHPAD, se (re)mettre à la culture de fruits et légumes apporte bonheur et santé. L’utilisation d’un potager permet notamment de compléter une prise en charge médicale ou mieux encore, de rompre l’isolement des personnes âgées. Découvrez l’exemple de l’EHPAD Missions Africaines à Saint-Pierre[i] qui a choisi d’installer une serre innovante Myfood pour développer la qualité de vie des résidents, employés et visiteurs. Cette activité devient un vecteur de la thérapie physique et cognitive pour ralentir les effets de la démence. Grâce à sa culture verticale, sa prise en main facile ( Anne-Cécile de Joode – E(05)Head of Strategy & Marketing myfood | Reconnect with your Food m. +33 6 11 39 38 58 Les serres participent à la transmission d’une alimentation respectueuse de l’environnement, au resserrement du lien social et une meilleure santé des personnes âgées. En sus, cette approche ludique en lien avec le projet de vie offre l’occasion de : Entretenir sa forme physique… Jardiner = bouger : s’accroupir pour ramasser les haricots, planter, pailler, arroser… les médecins conseillent de s’échauffer avant de commencer ! Jardiner 45mn/jour équivaut à 20mn de marche ou 15mn d’aérobic . Du sport adapté qui permet d’entretenir sa musculature, sa souplesse articulaire et son cœur. Rien de tel pour préserver son autonomie : l’activité physique permet de retrouver une sensation de maitrise et d’augmenter l’estime de soi. … en diminuant la douleur et les troubles comportementaux L’activité physique qu’induit le jardinage accroit la plasticité cérébrale en réduisant les troubles du comportement : 35% des personnes atteintes de démence sont sujettes à l’anxiété et 32% à la dépression. Le jardinage, activité de médiation développe les capacités cognitives. En effet, l’activité physique augmente le taux d’endorphines qui régulent les émotions et atténuent la douleur. Elle booste la production de dopamine et sérotonine , des neurotransmetteurs clés pour combattre dépression et anxiété. Plus inattendu encore : en mettant les mains dans la terre, des bactéries (Mycobactérium vaccae) entrent par les pores de la peau. Inhalées à chaque inspiration, elles activent la libération des mêmes hormones. Travailler sa mémoire La mémoire olfactive est acquise lors de nos dix premières années. Elle se nourrit de nos expériences d’enfant quand les émotions et les perceptions sont hyper stimulées : le chocolat chaud de grand-mère, le gilet de papa pour s’emmitoufler ou le jardin aux mille senteurs de grand-père. Travailler les odeurs permet de réveiller un sentiment d’identité chez les patients et activer leur mémoire procédurale, la plus préservée chez le sujet âgé. En plus des souvenirs, les odeurs rappellent les êtres chers. Prévenir la dénutrition en misant sur la convivialité comme activateur de l’appétit Entre les soucis de santé (problèmes gastriques, digestifs, bucco-dentaires), l’altération du goût (les + de 70 ans ont seulement 88 papilles gustatives pour 245 chez les trentenaires), les difficultés à se déplacer ou encore les pertes de mémoire, nos aînés ont tendance à moins s’alimenter. Il faut faire du repas un moment de plaisir et de créativité : mettre une jolie nappe, associer les résidents aux tâches liées aux repas et ne pas minimiser le rôle des préliminaires lors de la culture de son potager : cela signifie encourager les papilles avec de beaux fruits et légumes colorés, des aromates pleins de senteurs qui vont donner l’envie de cuisiner et être autant de sujet de fierté, d’échanges au moment du repas. Le jardinage est très plébiscitée : 40 % des Français pensent que le jardin est un lieu pour se retrouver en famille[i]. Intégrer cette activité de notre patrimoine culturel peut servir à rassembler personnes âgées, professionnels, proches et enfants autour d’un projet pédagogique et occupationnel. C’est un vecteur de réappropriation de la dignité individuelle dans ce qu’elle procure en termes d’opportunité d’être acteur de choix d’un projet solidaire ou membre d’une équipe en respectant les capacités de chacun. https://www.youtube.com/watch?v=xpfSFgO5bP4 https://myfood.eu/fr/
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