Pour certains d’entre vous, le confinement implique rythme de travail réduit et temps libre à occuper. L’occasion rêvée de vous (re)mettre à lire ! On vous propose une sélection de romans écrits par des alumni, pour vous aider à vous évader…
Le Louvre a fermé ses portes – mais Philippe Nicolas (E88) vous les rouvre dans Les Âmes peintes ! Avec un point de départ audacieux : la Joconde perd le sourire… Le début d’une véritable série noire : « Un homme est retrouvé mort au pied d'un tableau. Deux amants se font happer par le portrait de La Belle Ferronnière de Léonard de Vinci et se battent pour rester en vie. Tandis que le commandant Bruno Gorce traite le Louvre comme une scène de crime, tous les fils convergent vers un homme : le président du musée, Pierre Longueville. Le patron charismatique conduit des expériences dans les laboratoires souterrains du Louvre et pourrait bien avoir découvert l’incroyable secret de Léonard de Vinci… » Plus d’infos ici.
Autre roman fantastique : Les Furtifs, d’Alain Damasio1 (E91), auteur rare mais acclamé par la critique comme par le public. Dans ce nouvel opus, il évoque un futur proche hanté par les furtifs, des êtres de chair et de sons qui métabolisent pierres, déchets, animaux ou plantes pour alimenter leurs métamorphoses incessantes. Son récit suit le destin de Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et de sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants, couple brisé par la disparition de leur fille unique de quatre ans, Tishka. Sahar ne parvient pas à faire son deuil alors que Lorca, convaincu que sa fille est partie avec les furtifs, intègre une unité clandestine de l’armée chargée de chasser ces créatures extraordinaires. Bientôt, il découvre que ceux-ci naissent d’une mélodie fondamentale, le frisson, et ne peuvent être vus sans être aussitôt pétrifiés. Peu à peu il apprendra à apprivoiser leur puissance de vie – et à la faire sienne… Plus d’infos ici.
Après le roman d’anticipation, le roman historique : dans Le Sang des mirabelles, Camille de Peretti (E03) décrit le destin de deux sœurs en quête d’émancipation au cœur du Moyen Âge, époque vouant les femmes au silence. « Depuis le début de la cérémonie, la tête légèrement penchée en avant, elle avait gardé les paupières baissées comme l’aurait fait une fiancée soumise, mais son corps criait la roideur et l’orgueil. Malgré son jeune âge, il n’y avait en elle aucune douceur, aucune fragilité, aucune enfance. La parfaite beauté de la jeune fille, sa peau d’une pâleur extrême, ses petites mains jointes en prière, la finesse pointue de ses articulations que l’on devinait sous le lourd manteau vert doublé de fourrure, tout cela était tranchant comme la lame d’une épée. » Plus d’infos ici.
Enfin, un peu de douceur avec Même les méchants rêvent d'amour, d’Anne-Gaëlle Huon (E07). Jeannine, 80 ans passés, a la mémoire qui s’effiloche. Les jours sont comptés avant que ses souvenirs plient bagage. Alors Jeannine fait des listes, toutes sortes de listes. Et surtout, elle consigne dans un carnet ce qu’elle n’a jamais osé raconter. L’histoire d’un secret, d’une rencontre, d’un mensonge – qu’elle confie bientôt à Julia, sa petite-fille, venue lui rendre visite dans sa maison de retraite très animée. La jeune femme va alors tenter de faire la lumière sur les zones d’ombre du récit, entourée d’une bande de joyeux pensionnaires. Et s’il n’était pas trop tard pour réécrire le passé ? Plus d’infos ici.
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