Dans son 9ème roman, Alice Ferney – de son vrai nom Cécile Brossolet (E84) – raconte « l’histoire totale » d’un couple. Une véritable étude de caractère soulevant des questions de fond.
ESSEC Alumni : À quels dangers le couple est-il confronté aujourd’hui ?
Alice Ferney : À l’individualisme. Le chômage, la maladie, le renversement de la hiérarchie salariale sont les premières causes de divorce. Cela montre que les couples ne sont plus solidaires dans les épreuves, et qu’ils sont compétitifs alors qu’ils devraient être coopératifs. L’environnement économique, qui crée inquiétude et épuisement au travail, n’est pas non plus favorable à la famille. La liberté totale est difficile : l’amour est une force hétérogène, faite de puissances obscures et d’élans lumineux. Il faut voir clair dans un jeu complexe.
Dans son 9ème roman, Alice Ferney – de son vrai nom Cécile Brossolet (E84) – raconte « l’histoire totale » d’un couple. Une véritable étude de caractère soulevant des questions de fond.
ESSEC Alumni : À quels dangers le couple est-il confronté aujourd’hui ?
Alice Ferney : À l’individualisme. Le chômage, la maladie, le renversement de la hiérarchie salariale sont les premières causes de divorce. Cela montre que les couples ne sont plus solidaires dans les épreuves, et qu’ils sont compétitifs alors qu’ils devraient être coopératifs. L’environnement économique, qui crée inquiétude et épuisement au travail, n’est pas non plus favorable à la famille. La liberté totale est difficile : l’amour est une force hétérogène, faite de puissances obscures et d’élans lumineux. Il faut voir clair dans un jeu complexe.
EA : Vous abordez le thème de la différence des sexes. Où en sont féminité et féminisme ?
A. Ferney : Le féminisme a encore du pain sur la planche : accès des femmes aux postes de dirigeants, partage des tâches domestiques… Dommage qu’il tende à se faire voler la vedette par le débat stérile sur le genre, car les problèmes sont encore légion.
EA : Quelle part de soi livre-t-on dans un roman sur le couple ?
A. Ferney : Sa manière de regarder, de réfléchir et de sentir. On révèle ses centres d’intérêt, le fond et la forme de sa propre présence au monde.
EA : À l’ESSEC, quel rapport entreteniez-vous avec l’écrit ?
A. Ferney : J’ai compris durant mes études qu’il s’agissait de ma vocation. Dès les premières semaines de cours, j’ai su qu’une vie sans écrire des livres serait pour moi une vie perdue. J’ai regardé qui publiait en France : les enseignants et les journalistes. J’ai décidé de devenir universitaire et d’écrire.
Cherchez la femme
d'Alice Ferney
Éd. Actes Sud
560 pages
23,50 €
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