Mickaël Mangot (E02) part d’un constat : pour beaucoup, le travail occupe la majeure partie du temps éveillé, aspire l’énergie et accapare les pensées. Au centre de la vie, il peut asservir autant qu’il peut libérer. Différentes disciplines scientifiques confirment cette ambivalence. Les personnes en poste apprécient ainsi plus leur vie que les chômeurs, mais pas davantage que les retraités. En moyenne, elles se disent également satisfaites de leur emploi tout en étant stressées et faiblement engagées. Et lorsqu’elles sont passionnées par leur travail, les recherches montrent qu’elles ne sont pas, paradoxalement, plus heureuses. Dans ces conditions, devons-nous lui laisser la première place qu’il occupe de facto dans nos vies ? Faut-il plutôt le reléguer au second plan ? Ou encore le transformer de l’intérieur et modifier nos attitudes à son encontre ?
L’auteur convoque les enseignements de l’économie du bonheur, ainsi que de l’histoire et de la psychologie, pour remettre le travail à sa juste place. Et, qui sait, nous permettre d’entrevoir un bout de la forêt qui se cache derrière le boulot.
Le boulot qui cache la forêt
Mickaël Mangot (E02)
Éd. Larousse
240 pages
17,95 €
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