Médias : Les ESSEC au cœur du débat sur la pandémie
Pour répondre aux inquiétudes face à la crise, les médias donnent la parole aux experts. Parmi eux, de nombreux ESSEC, dans des domaines aussi variés que la santé, la finance, la technologie ou encore la culture. Revue de presse sélective.
David Simonnet (E93), PDG du groupe de chimie fine Axyntis, explique à La Tribune pourquoi et comment relocaliser la production de certains médicaments en Europe. Engagé de longue date pour la réindustrialisation de nos territoires, ce partenaire rapproché du secteur pharmaceutique appelle à ne pas ignorer le signal d’alarme que constituent les difficultés actuelles d’approvisionnement en gel hydroalcoolique et en tests de dépistage, et préconise des investissements massifs et progressifs, en fonction du caractère stratégique des médicaments, traitements et autres produits sanitaires visés, avec le soutien du gouvernement.
Robert Ophèle (E78), président de l'Autorité des marchés financiers, est interviewé dans Les Échos par la rédactrice en chef Finance & Marchés Elsa Conesa (E02). Dans l'entretien, il revendique de ne pas fermer les marchés actions malgré leur importante instabilité, et défend les mesures alternatives prises pour limiter la volatilité, comme l’interdiction des ventes à découvert sur les valeurs françaises pendant un mois, ainsi que l’allongement de la durée des suspensions de cotation.
Jean-Noël Tronc (E93), directeur général de la Sacem, fait le tour des grands médias, depuis le 5/7 sur France Inter jusqu’aux pages de Télérama, pour alerter sur la situation catastrophique de la filière musicale et annoncer un plan de mesures d’urgence sans précédent. Car les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique sont en effet confrontés à une double lame : l’interruption immédiate de leurs revenus, et une baisse de leurs droits d’auteurs qui durera jusqu’en 2021.
Edward Arkwright (E96), directeur général du groupe ADP, raconte sur BFM TV comment il gère la baisse massive de son activité – 65 % de passagers en moins à Charles de Gaulle et 75 % en moins à Orly à la mi-mars ! Parmi les mesures de son plan d’action : 180 M € d’économie (sans licenciement grâce au chômage partiel), fermeture de certains terminaux, suppression des frais de stationnement pour les avions immobilisés et des loyers pour les boutiques des aéroports, continuité de l’activité notamment pour les rapatriements de Français… « Une véritable économie de guerre », comme le résume le présentateur Christophe Jakubyszyn (E90).
Pierre-André de Chalendar (E79), PDG de Saint-Gobain, annonce dans Le Figaro qu’il versera à l’AP-HP l’équivalent de ce que représenterait pour lui une mise au chômage partiel, durant tout le temps que durera la crise – soit 16 % de son salaire net, sous forme de don. Et invite les autres dirigeants du groupe à suivre son exemple. Un engagement qui n’étonne pas de la part d’un ancien de la Promotion Solidarité de l’ENA !
Vous avez aimé cet article ? Pour que nous puissions continuer à vous proposer des contenus sur les ESSEC et leurs actualités, adhérez à ESSEC Alumni !
Image : David Simonnet (E93), Robert Ophèle (E78), Jean-Noël Tronc (E93), Edward Arkwright (E96) et Pierre-André de Chalendar (E79)
Commentaires0
Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.
Articles suggérés