Témoignages : « Les diplômées de l’ESSEC ont besoin du mentoring EWA Boost’ ! »
Connaissez-vous EWA Boost’ ? Ce programme de mentoring permet aux diplômées de l’ESSEC d’être accompagnée par un(e) dirigeant(e) pendant un an. Découvrez les témoignages des participant(e)s des précédentes éditions – et postulez avant le 15 juin !
Charlotte Grisard (E09), Senior Manager chez Mazars, salue le mentoring comme un moyen « de compenser le déficit de success stories au féminin auxquelles se référer. Ma mentor est à peine plus âgée que moi, maman de deux enfants, et elle a évolué avec succès dans son cabinet tout en gardant un bon équilibre de vie. De quoi m’inspirer ! »
Un mentor est donc d’abord un exemple, un miroir qui aide à se projeter – mais aussi, dans l’autre sens, un regard extérieur, qui incite à prendre du recul. Claire Desbois (E13), Marketing Project Manager chez Skretting, insiste sur la pertinence de solliciter l’avis d’une personne en dehors de son entreprise : « Je souhaitais changer de fonction en interne, mais en tant que femme, expatriée, sans enfants dans le début de sa trentaine, j'ai rapidement perçu les craintes de mes supérieures… Il devenait urgent de chercher de l’aide et des conseils dans d’autres cercles ».
Un cadre pour libérer la parole
Charlotte Grisard précise : « J’ai apprécié la relation sans langue de bois. Au sein de mon entreprise, les échanges sont parfois plus policés, voire politiques. » Même sentiment pour Valérie Accary (E87), présidente de BBDO Paris & CLM BBDO et marraine des deux premières éditions, qui se dit à chaque fois touchée par la qualité du dialogue « de plus en plus sincère, libre, engagé au fur et à mesure de l’année ».
De fait, tous les sujets peuvent être abordés – même les plus spécifiques. Hélène Cascaro (E89), chargée de préfiguration au Château de Lunéville, a abordé « la manière de faire de la politique dans mon environnement de collectivités locales ». Lionel Chouraqui (E07), fondateur de Pitchy, a conseillé sa mentee sur « le modèle économique de sa start-up ».
Un jeu de questions-réponses
Natacha Hochet-Raab (E95), directrice marketing client Europe & Moyen Orient de Christian Dior Couture, explique la démarche suivie avec sa mentee : « Nous avons d’abord identifié ses sources d’épanouissement au travail, puis nous nous sommes demandé si ses atouts étaient reconnus par sa hiérarchie, et enfin nous avons défini comment booster sa progression. » Et détaille : « Nous nous voyons tous les mois à raison d’une heure à heure et demi. À la fin de chaque session, ma mentee repart avec un objectif précis à atteindre d’ici la prochaine rencontre. Et nous avons des échanges informels quand nécessaire par téléphone et/ou par mail. »
Caroline Tikhomiroff (E88), experte en marketing statégique et opérationnel pour PME, a adopté une approche tout aussi structurée : « J’ai proposé une méthodologie à ma mentee pour évaluer ses choix tout en essayant de ne pas l’influencer ni de décider à sa place. Nous avons analysé son projet et travaillé sur plusieurs scénarios, puis je l’ai accompagnée dans sa décision finale, le tout avec positivité et bonne humeur. »
Des résultats concrets
Caroline Lijko (M15), consultante en stratégie, s’enthousiasme : « Mon mentor m’a réconciliée avec le monde de l’entreprise. » De son côté, Lucien Boyer (E85), co-fondateur de Global Sports Week, a présenté à sa mentee « un certain nombre de contacts utiles et de prospects » pour son projet entrepreneurial. Natacha Hochet Raab se félicite : « Ma mentee a réussi à obtenir une augmentation. »
Mais les mentors aussi tirent profit de l’expérience. Lionel Chouraqui souligne : « Ce serait une erreur de penser le mentoring comme un dispositif à sens unique. » Et précise : « Ce n’est pas un programme pour les femmes par les femmes. Je pense que les hommes ont aussi beaucoup à y apporter et à en recevoir. » Lucien Boyer illustre son propos : « On parle bel et bien d’un binôme – d’une relation durable, qui se prolonge d’ailleurs au-delà de l’année de mentoring. »
Vous êtes diplômée de l’ESSEC et vous souhaitez bénéficier pendant un an de l’accompagnement d’un(e) mentor de haut niveau dans le cadre du programme EWA Boost’ ? Vous avez jusqu’au 15 juin pour postuler !
En savoir plus :
Illustration : Lionel Chouraqui (E07), Hélène Cascaro (E89), Valérie Accary (E87), Caroline Lijko (M15), Charlotte Grisard (E09) et Claire Desbois (E13), mentors et mentees d'EWA Boost'
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