Maurice Meyara (E75), président du Chapter Israël, fait le point sur l’épidémie dans son pays. La situation semble sous contrôle - mais les contraintes restent importantes.
ESSEC Alumni : Quelle est la situation actuelle en Israël ?
Maurice Meyara : Au 6 mai, la situation semblait plutôt sous contrôle, avec 230 morts et aucune nouvelle victime dans les 24 dernières heures. Les écoles et les magasins ont réouvert, le marché reprend progressivement. Restent certaines contraintes : masques obligatoires (pas de pénurie), distance de sécurité à respecter, mesures d'hygiène à appliquer… Par ailleurs les tests ont été étendus : on en réalise environ 100 000 par semaine, pour un pays de 9 millions d'habitants.
EA : Comment cette situation impacte-t-elle la vie des Israéliens ?
M. Meyara : Comme partout, le confinement n’a pas été sans effet sur le quotidien de la population. Le taux de chômage est passé de 4 % à 25 % ! Cependant les Israéliens font preuve d’une certaine résilience, habitués qu’ils sont à vivre avec les guerres, les attentats…
EA : Comment se dessine l'après-crise en Israël ?
M. Meyara : Malgré les difficultés de certains secteurs clés comme le tourisme, le pays semble assez confiant. Une start-up israélienne vient d'être vendue à Intel pour 1 milliard de dollars !
EA : Quelles nouvelles de la communauté ESSEC locale dans ce contexte ?
M. Meyara : Le groupe Whatsapp nous a permis de rompre la solitude et de rester en contact avec nos camarades, cela a constitué un soutien puissant durant cette période.
Propos recueillis par Veary Ngy, responsable communauté internationale d’ESSEC Alumni, Louis Armengaud Wurmser (E10), responsable des contenus ESSEC Alumni
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