• Groupe par validation
Retour aux actualités
Article suivant
Article précédent

Solenne Blanc (E95), DG déléguée du groupe Beaux Arts : « Notre diversification répond à une attente forte du marché »

Interviews

-

16/01/2018

Solenne Blanc (E95) a récemment été nommée directrice générale déléguée de Beaux Arts & Cie. Sa mission : utiliser la force de frappe du magazine emblématique pour développer de nouvelles activités dans le domaine des arts et de la culture.  

ESSEC Alumni : Quelle est votre feuille de route ? 

Solenne Blanc : J’ai pour mission de diriger les nouvelles activités du groupe (i.e. hors presse et édition) dans le domaine des arts et de la culture.
La légitimité de Beaux Arts & Cie et son réseau international auprès des musées, galeries et artistes permettent de développer des propositions de valeur fortes et différentiantes : conception d’événements faisant le lien entre art et entreprises, production de salons et expositions, formations et séminaires, voyages exclusifs et découvertes de foires internationales d’art contemporain…
Nous avons également plusieurs projets stratégiques pour accompagner les institutions culturelles françaises dans des projets d’innovation et de croissance à l’international.
Je suis également en charge des projets de croissance externe. Nous avons une participation dans Artsper, plateforme de vente en ligne d’œuvres de galeries réputées ; nous avons récemment investi dans la presse professionnelle avec la reprise du Quotidien de l’Art, media numérique de référence des professionnels du secteur ; et nous étudions tout type d’activités pouvant compléter et enrichir cet écosystème. 

EA : Comment le magazine Beaux Arts a-t-il traversé la crise de la presse papier ?

S. Blanc : La presse magazine haut de gamme, fédérant des communautés fortes de lecteurs, tire son épingle du jeu dans le secteur. En position de leader, le magazine Beaux Arts s’appuie sur un lectorat solide et une base d’abonnés fidèles et en croissance. Nous avons investi sur les 6 derniers mois à la fois pour renforcer l’édition papier et son positionnement premium, mais aussi pour développer notre site Internet, notre production vidéo et notre présence sur les réseaux sociaux. 
Le modèle presse est complété par une forte activité d’édition et de hors-séries (plus de 60 par an), que l’on peut retrouver dans les boutiques de musées, en librairie ou en kiosques.

EA : Pourquoi diversifier les activités de Beaux Arts à partir de 2018 ? 

S. Blanc : Cette diversification correspond à l’inflexion stratégique voulue par le nouvel actionnaire de Beaux Arts & Cie, Frédéric Jousset, co-fondateur du groupe Webhelp, ainsi que collectionneur et mécène.
Elle répond à une attente forte du marché, d’une part au niveau du grand public et des entreprises, à la recherche d’expériences culturelles inédites, d’autre part chez les professionnels du marché de l’art, institutions et collectivités territoriales, soucieux de valoriser leurs actifs et savoir-faire culturels en France comme à l’international. 

EA : Quel est le programme 2018 de Beaux Arts & Cie ?

S. Blanc : Sur la partie événements et voyages, nous démarrons l’année avec des visites autour de foires majeures d’art contemporain en Europe : Art Paris (5-8 avril), Art Bruxelles (19-22 avril) et Art Basel (14-17 juin).
Nous lançons également des formats de week-ends culturels en Europe, dont un premier à Naples à la découverte des principales collections d’art classique et d’art contemporain (pour plus d’informations : voyages@beauxarts.com).
Nous créons en outre un Club destiné à des communautés d’amateurs et de passionnés, qui proposera des événements dans des conditions privilégiées ; nous prévoyons d'ailleurs d’y associer la communauté ESSEC Alumni avec un tarif préférentiel, qui sera communiqué prochainement.
Enfin, nous organisons des événements sur mesure pour les entreprises : visites guidées de foires d’art contemporain, parcours thématiques autour du monde des enchères ou du street art, dîner de chef dans une galerie d’art, privatisation d’exposition… Intéressés ? Nous offrons aux alumni 10 % de réduction sur ces prestations ! Plus d'informations ici.

 

Propos recueillis par Louis Armengaud Wurmser (E11)

 

À propos de Solenne Blanc

Solenne Blanc débute sa carrière dans la branche conseil en management d’Arthur Andersen, où elle se spécialise rapidement dans le secteur des médias et du digital. Après 4 ans, elle rejoint TheatreOnline, pionnier de la billetterie de théâtre en ligne, puis en 2002 le tout jeune cabinet Greenwich Consulting, pour y développer l’activité de conseil auprès de groupes audiovisuels et éditeurs de presse. Après être passé de 10 à 150 personnes, Greenwich est acquis en 2013 par EY (Ernst & Young) pour en constituer le pôle conseil en stratégie. Solenne Blanc devient alors associée en charge des secteurs Media et Culture, et continue d’accompagner les acteurs des industries culturelles et créatives dans leurs stratégies de croissance. Fin 2017, elle décide de reprendre une aventure entrepreneuriale et opérationnelle avec le projet de Beaux Arts & Cie. « C’est un secteur passionnant, par ses contenus d’abord et son lien avec le public, mais aussi parce qu’il est en mutation constante et accélérée depuis 20 ans avec l’arrivée d’Internet, du mobile et des réseaux sociaux. Les innovations technologiques et les bouleversements qui en résultent dans les usages et les modèles économiques amènent un besoin constant de remise en question et de créativité, depuis la production des contenus jusqu’à la relation aux audiences. » 

 

J'aime
1680 vues Visites
Partager sur

Commentaires0

Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.

Articles suggérés

Interviews

Stéphanie Schmidt (E95) : « L’entrepreneuriat social est en pleine croissance en Afrique »

photo de profil d'un membre

Louis Armengaud Wurmser

30 octobre

Interviews

Jean-Christophe Arnauné (E95) : « Nous renversons le paradigme du numérique comme frein à l’emploi pour les plus fragiles »

photo de profil d'un membre

Louis Armengaud Wurmser

14 février

Interviews

Francis Belin (E95) : « La compétition est féroce sur le marché de l’art asiatique »

photo de profil d'un membre

Louis Armengaud Wurmser

12 février