Dans Reflets Mag #145, Corentin Riet (E20) et Emma Stokking (E13) racontent comment ils s’engagent pour la décarbonation de l’économie française avec The Shift Project. On vous met l’article en accès libre… abonnez-vous pour lire les prochains numéros !
Lui s’est investi dans le mouvement de la jeunesse pour le climat dès sa scolarité à l’ESSEC, où il a en outre intégré la chaire d’Économie urbaine. Elle a opté pour la chaire Innovation et Entrepreneuriat social et pour un stage dans le think tank américain Demos, avant de travailler dans la mobilisation citoyenne chez Avaaz au moment de la COP 21, puis de rejoindre Sparknews pour mener des campagnes d’influence sur les Objectifs de développement durable de l’ONU.
Aujourd’hui, tous deux travaillent chez The Shift Project, association créée par Jean-Marc Jancovici, Geneviève Férone Creuzet et Michel Lepetit pour éclairer et influencer le débat sur la transition énergétique en France et en Europe. « Nous nous adressons en priorité aux dirigeants économiques et politiques, et nous les alertons sur ce que nous appelons la double contrainte carbone : la nécessité d’une sortie rapide de notre dépendance aux énergies fossiles afin, d’une part, de limiter l’intensité du changement climatique, et d’autre part, de nous sevrer de ressources finies avant que notre approvisionnement ne diminue de fait. »
L’équipe mène de nombreuses actions. « Par exemple, notre programme Stratégies de résilience des territoires mobilise élus et dirigeants locaux pour analyser les risques qui pèsent sur les collectivités françaises du fait du changement climatique et des contraintes énergétiques, et pour accélérer leur transition bas-carbone. Ou encore, notre programme ClimatSUP aide les acteurs de l’enseignement supérieur (dont l’ESSEC) à intégrer les enjeux énergie-climat dans le tronc commun de leurs enseignements. »
The Shift Project a en outre planché sur un Plan de transformation de l’économie française avec des centaines de professionnels pour identifier les leviers de décarbonation de l’économie, secteur par secteur, en favorisant la résilience et l’emploi. « Concrètement, cela exigerait de toutes les entreprises qu’elles forment leurs collaborateurs aux enjeux énergie-climat, qu’elles tiennent une comptabilité carbone et qu’elle adoptent une stratégie de réduction de leur empreinte carbone. Soit une véritable remise en cause de leur business model. »
L’ouvrage s’est vendu à près de 100 000 exemplaires, un record pour un ouvrage collectif sur ce sujet. « Nous contribuons ainsi à faire de la planification écologique une priorité pour le gouvernement et les partenaires sociaux. Nous intervenons à des dizaines d’événements chaque semaine, nous avons des centaines de retombées presse chaque année, et notre réseau de Shifters bénévoles vient d’atteindre les 20 000 membres. »
Propos recueillis par Louis Armengaud Wurmser (E10), responsable des contenus ESSEC Alumni
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