Retour aux actualités
Article suivant
Article précédent

Fleur Pellerin (E94), DG Korelya Capital : « La vie de ministre est une bonne préparation au capital-risque »

Interviews

-

08/06/2017

Dans Reflets #118, Fleur Pellerin (E94) revient sur son départ de la fonction publique pour créer le fonds d’investissement Korelya Capital. Objectif : rapprocher les pépites de la French Tech et le marché asiatique. Une manière de faire la synthèse pour cette Française d’origine coréenne qui a toujours mis le numérique au centre de son parcours professionnel et politique. Après neuf mois d’activité, et déjà plusieurs succès, l’ancienne ministre explique les perspectives qui s’ouvrent à elle et aux start-ups qu’elle accompagne, et les méthodes de management qu’elle a appliquées au fil de sa carrière. 

ESSEC Alumni : La transition numérique a été votre cheval de bataille politique. À cet égard, considérez-vous avoir réussi votre passage au gouvernement ?

Fleur Pellerin : Depuis l’émergence de ce qu’il est convenu de nommer « la nouvelle économie », il y avait une forme de méfiance, voire de défiance entre le politique et l’administration d’un côté, et les créateurs de start-up de l’autre. Je crois que notre action durant ces cinq dernières années a permis de rapprocher les points de vue et même de réconcilier ces univers. Parfois dans la douleur avec le mouvement des pigeons qui m’a permis de mener à bien la réforme des plus-values de cession. Souvent de manière positive et enthousiasmante, notamment avec les Assises de l’entrepreneuriat puis la création du Label French Tech qui a commencé à faire parler de lui à l’international lorsque j’ai emmené une délégation de 150 entreprises françaises au CES de Las Vegas en 2014. Enfin, je crois que ce mouvement global a permis à l’administration de prendre le virage de la digitalisation.

EA : Vous avez notamment porté la French Tech. Quelle réalité ce label recouvre-t-il aujourd’hui, par rapport à il y a quelques années ?

F. Pellerin : La French Tech ne s’est jamais aussi bien portée, comme l’attestent les montants investis dans nos start-ups, en augmentation chaque année. En 2016, la barre des deux milliards d’euros a été franchie. Ce label a permis de rassembler nos entreprises de croissance sous un même étendard, de les fédérer, afin de mieux les faire connaître sur la scène internationale.

 EA : Vous avez quitté la fonction publique pour développer la French Tech via un fonds d’investissement. Parce que vous ne croyez plus à l’intervention (ou à l’efficacité) de l’État dans ce domaine ?

 F. Pellerin : […]

 

Propos recueillis par Louis Armengaud Wurmser (E11). Pour consulter l’intégralité de l’interview, cliquer ici.

 

J'aime
1284 vues Visites
Partager sur

Commentaires0

Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.

Articles suggérés

Interviews

Caroline Renoux (EXEC M10) : « À terme, on ne pourra plus faire carrière sans maîtriser la RSE »

photo de profil d'un membre

Louis ARMENGAUD WURMSER

10 décembre

Interviews

Blandine Cain (M04) : « Mon livre répond à 80 % des problématiques des entrepreneurs »

photo de profil d'un membre

Louis ARMENGAUD WURMSER

07 décembre

Interviews

Reflets #154 | Guillaume Heim (E21) & Emma Rappaport (E19) : « La France se positionne comme grande puissance de la deeptech »

photo de profil d'un membre

Louis ARMENGAUD WURMSER

25 novembre