Kilafee n° 5 - avril 2022 : Maxime COCHINI, Grand en Devenir !
07/04/2022
Difficile de tracer en quelques mots le portrait d’un garçon qui a tant de choses à dire… Pour canaliser le flot, je me dis « Partons à sa découverte sans a priori. D’où nous vient ce beau jeune homme (*), qu’on dirait tout droit sorti d’une grande école parisienne et d’un grand cabinet ?»
"Tu as quel âge, tu viens d’où ? " Le plus souvent, les Essec d’ici viennent d’ailleurs. Pas tous. Pas Maxime, marseillais pur sucre. Pas un poil d’accent, mais bon sang ne saurait mentir : ses impératifs, ce sont la famille, les amis. "5 ans à Paris et voilà que cette ville que je n’aimais pas enfant, me manquait trop ! Sentir la chaleur du soleil, voir la mer, les gens qui savent prendre le temps de vivre… bref, on est rentré" … "chez nous" ai-je écrit sans qu’il l’ait dit, peut-être parce que j’ai fait le même parcours, mais en y prenant 15 ans. Je suis sûr qu’il l’a pensé.
"On" c’est lui et Alice, son épouse, marseillaise aussi, qui a fait la navette à Paname en poursuivant ses propres études, et désormais infirmière libérale par ici. Si on le laisse parler, il raconte avec plaisir sa famille, son père entrepreneur dans le BTP, du gros œuvre, son petit frère, qui a rejoint l’entreprise de construction, sa sœur, partie pour études à Paris, leur maison d’Allauch, et il faut le laisser parler, parce qu’il y a un fil conducteur…
"Les 5 ans à Paris, c’était pour les études ? ". En quelque sorte. En fait d’études, la formation de l’homme "Maxime" a commencé dans les institutions privées : Notre-Dame de la Jeunesse (le château qu’on voit de l’A55) et Mélizan, Mélo, pour les intimes, dont mon père fut. Il avait hésité très jeune entre ingénieur et archi. Il a choisi archi et, en entrepreneur qu’il était déjà, a démarré une activité free-lance, design produit et espace, en parallèle de ses études dont il a fait 3 ans.
Lui parurent-elles longues ? Il avait envie d’autres choses à faire. Il est geek depuis l’adolescence, l’appel des start-ups. Ce pourquoi il s’embarque pour Cergy, l’ESSEC-BBA (2016) d’abord, enrichi ensuite d’un Master ESSEC en Marketing Management Digital (2017), sa spécialité d’aujourd’hui, et pour finir, à la place du stage de fin d’étude, une année à lancer à 3 leur start-up, une Intelligence Artificielle habillée en "chatbot" pour les e-commerçants et retailers.
"Chatbot" évoquera aux rêveurs distraits le chat botté et les bottes de sept lieux (*). Loin de moi l’idée fausse que Maxime serait un homme pressé. L’homme pressé ne l’est que parce qu’il n’est pas heureux là où il est, et se croit par avance plus heureux là où il sera. Maxime, même s’il sent qu’il sera encore plus heureux demain, Maxime est déjà heureux dans l’accomplissement de ce qu’il fait, là, maintenant. "Je me sens un entrepreneur, pas un carriériste... ", justifie-t-il.
Ce qui lui donne cet air pressé qui m’a trompé de prime abord, en plus de la coupe jeune McKinsey, c’est la profusion de ses idées – ses profs écrivaient peut-être "foisonnement" sur ses bulletins, mais alors c’est qu’ils ne l’avaient pas compris. Ce qu’il recherche, c’est l’écho que les choses font entre elles, qui donnent de nouveaux sens. Voilà qui me rappelle que j’avais adoré picorer, papillonner dans le catalogue des cours ESSEC, que j’ai gardé. Un foisonnement où l’on pouvait élargir ses connaissances aux domaines les plus divers, les moins connexes.
"Quand des domaines vont bien ensemble, ils s’enrichissent ", dit Maxime, en expliquant pourquoi il voulait faire Archi : "Apprendre en plus les bases de tous les corps de métiers. C’est cette connaissance qui donnera leur cohérence d’ensemble aux futurs plans ".
Comme geek, il sait que la cohérence vient du temps passé à analyser avant de se jeter dans le code. Cohérence, c’est un peu comme cohésion. Comme vous et moi, il sait, et lui la recherche, que la seconde vient du temps passé à approfondir le lien à l’autre. Il est capable d’investir intensément temps et attention là-dessus, comme sur une grande diversité de sujets. Et de tenir l’effort dans la durée, comme en témoignent ses 15 années de piano, estompées par 10 ans de silence, me confie-t-il (hélas pour moi qui adore regarder et écouter).
"Sociable & chaleureux, et pourtant travailleur indépendant ? " Maxime nuance : "Je n’ai pas de gros besoins sociaux, mais je vais m’investir sincèrement dans la relation, même professionnelle. Ce pourquoi aussi mes clients restent fidèles. Heureusement, parce que je n’aime pas du tout la prospection" (sourires intérieurs). "Indépendant, c’est juste parce que je ne me vois pas dans un grand groupe ; je travaille à construire plus grand que moi, MANGROVEA SAS, avec Sébastien Castelli, mon associé." Je devine que MANGROVEA est sa dernière fille.
"Qui fera quoi ? " "Aider des clients PME à sortir leur marketing des marécages d’hésitations et de voltefaces dans lesquels ils s’embourbent quelque fois. Chaque fois que le dirigeant reste dubitatif à ne savoir faire le tri entre les orientations toutes prioritaires que chaque prestataire veut lui vendre avec les meilleures intentions du monde. Ensemble, on peut faire ce bout de chemin : prendre le temps de comprendre et d’apprendre, et ensuite, une fois confiance et cohérence établies, excellence dans l’exécution."
Et Maxime de conclure : "Quand on n’aime pas la prospection, il faut muscler ses références. Alors, je veux bien profiter de ce coup de projecteur pour lancer cette invitation : vous êtes entrepreneur Alumni, venez partager vos doutes & interrogations marketing avec nous, nous ferons ensemble une belle réussite pour votre entreprise, et pour la mienne en écho."
Bien sûr Maxime ! Profites de cette mini tribune pour ton appel, c’est aussi le sens de nos KILAFEE : un coup de pouce à KILFERA !
Maxime, ce fut un plaisir d’accompagner vers les fonts baptismaux ta nouvelle entreprise. Le baptême, c’est quand ?
"Mise en ligne du site prévue fin mai ! "
Yves Martin-Laval (E83)
depuis La Ciotat, pour KILAFEE ESSEC Alumni Provence
(*) Je vois sa photo, sur son site www.maximecochini.com
(**) "ChatBot", c’est un robot qui tchate avec les clientes (mot qui vient peut-être de l’italien "chiacchere", et sûrement du marseillais "tchatche", ou vice-versa, il y eut naguère une certaine porosité que d’aucuns veulent nous interdire désormais).
Maxime COCHINI - hello@maximecochini.com - +33 698 374 327
https://www.linkedin.com/in/maximecochini/
MANGROVEA – CEO et cofondateur
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