La Quatrième Roue du Carrosse rencontre les alumni de Seattle
Soutenus par la Fondation ESSEC et par ESSEC Alumni dans le cadre de l'adhésion à vie, les trois étudiants de La Quatrième Roue du Carrosse parcourent la Côte ouest américaine en Rosalie depuis un mois. Objectif : rencontrer et interviewer les alumni de la région. Bilan de leur passage à Seattle.
À Seattle, le temps est mauvais, mais il fait bon vivre. C’est en tout cas ce qu’on retient des interviews réalisées par les trois étudiants de La Quatrième Roue du Carrosse dans la capitale de l’État de Washington. Pendant une semaine, Jean-Baptiste Martinon, Thomas Noslier et Alexandre Malfoy ont invité les diplômés habitant sur place à pédaler à leurs côtés – toujours sous la pluie, mais toujours avec le sourire.
Pourquoi un tel optimisme ? D’abord parce que la ville semble offrir une véritable qualité de vie. Philippe Karam (M05), responsable des achats d’Amazon Air, compare ainsi Seattle à Zürich, pour la proximité de la nature et la possibilité de faire de nombreuses activités sportives ou autres en extérieur. De quoi lui donner envie d’y poser durablement ses valises, après être passé par cinq déménagements et trois continents en six ans.
Ensuite parce que Seattle est une métropole dynamique, véritable centre névralgique de la tech américaine. On y trouve d’importantes filiales de Google, Facebook, Boeing et même Starbucks, ainsi que les sièges sociaux de Microsoft et d’Amazon - qui occupe une place centrale pour le réseau ESSEC local : la multinationale emploie non seulement Philippe Karam, mais aussi Florence Goldité (C08), en tant qu’auditrice, et l’épouse de Paul Homenock (B17), au poste de directrice des ressources humaines. La Quatrième Roue du Carrosse a ainsi pu découvrir les coulisses du géant de la distribution – son esprit entrepreneurial et son organisation horizontale malgré ses 600 000 employés, son interdiction des présentations Powerpoint en réunion, sa politique de recrutement basée sur le principe du « bar raising » exigeant que chaque personne embauchée soit meilleure que la moitié des employés déjà en exercice au même niveau de responsabilités, ou encore sa devise « work hard, have fun, make history » qui se traduit à la fois par une culture d’entreprise extrêmement forte et par un rythme de travail intensif…
Pour autant, il n’y en a pas que pour le grand capital à Seattle. Kristina Rallu (O15), responsable des partenariats entreprise de Tree House, explique que la ville abrite aussi de nombreuses ONG – précisément grâce au soutien financier des grandes sociétés implantées localement. C’est cet écosystème vertueux qui l’a attirée à Seattle : « J’ai envisagé de m’engager dans le milieu associatif français, mais les moyens sont beaucoup moins importants. Les Américains ont plus la culture du don. »
Ce n’est pas la seule différence avec la France. Alexandra Vial (M16), chef de produit chez Philips Healthcare, commence sa journée plus tôt, et n’a droit qu’à un jour de congé par mois. Une logique qui, sans être généralisée, prévaut aux États-Unis. Autre point : le CDI n’existe pour ainsi dire pas ; les contrats sont « at will », et à ce titre peuvent être rompus du jour au lendemain.
Le choc culturel est donc réel pour les Français. Mais le jeu en vaut la chandelle. Comme le résume joliment Florence Goldité : « Tu te déracines et tu te replantes. Mais c’est pour mieux grandir. »
Alexandre Malfoy, Jean-Baptiste Martinon et Thomas Noslier sont en 4ème année du programme Grande École de l’ESSEC.
Passionné de sport et de voyages, Alexandre Malfoy a notamment passé 2 mois au Vietnam pour une mission humanitaire avec l’association ESSEC Tuonglaï, puis 4 mois à New York pour un stage dans une start-up. Il vient d’achever un contrat d’apprentissage chez Décathlon, où il continuera en CDI à partir de septembre prochain.
Comme Alexandre, Jean-Baptiste Martinon termine l’ESSEC cet été et est parti deux mois au Vietnam avec Tuonglaï en fin de 1ère année. Intéressé par l’hôtellerie-restauration, il a effectué un stage dans la chaîne hôtelière Sandals en Jamaïque, puis un apprentissage à la Compagnie de Phalsbourg au sein de l’équipe hôtellerie. Parallèlement, il a monté avec quelques amis une association autour du monde du Solex. Sportif, il essaie de relever un défi physique par an.
Thomas Noslier a effectué trois stages, le premier en conseil financier, le second en fonds de capital-investissement et le dernier chez Lazada à Singapour pendant 6 mois. Sportif passionné, il a effectué son collège et son lycée en section sportive et se dédie désormais à la voile, au VTT et à la randonnée.
Depuis la rentrée 2017, les étudiants deviennent adhérents à vie d’ESSEC Alumni dès leur scolarité. Ils versent un forfait unique inclus à leurs frais de scolarité, et bénéficient des services de l’association et d’un accès au réseau des diplômés pendant leur cursus puis tout au long de leur parcours professionnel. Un système qui rapproche les jeunes générations d’ESSEC Alumni et qui renforce le continuum entre élèves et diplômés de l’ESSEC.
Dans ce cadre, ESSEC Alumni a décidé de soutenir chaque année un projet étudiant, sélectionné après une séance de pitch selon les critères suivants :
1. La pertinence et la cohérence de la présence d'ESSEC Alumni dans le projet
2. Le recours à des outils de communication concrets, quantifiables et exploitables par ESSEC Alumni
3. L’adéquation du projet avec les valeurs clés d’ESSEC Alumni : esprit pionnier, excellence, diversité, humanisme
4. Si possible, la mise en pratique d’une démarche réseau dans le cadre du projet
À la clé : une dotation de 4000 €, un accompagnement opérationnel et un soutien de communication.
En savoir plus :
www.laquatriemeroueducarrosse.com
Illustration : Alexandre Malfoy, Jean-Baptiste Martinon et Thomas Noslier
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