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Lamia Merzouki (E98), DG adjointe de CFC : « Le Maroc fait partie du peloton de tête des pays émergents en Afrique »

Interviews

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14/02/2019

Dans Reflets #126, Lamia Merzouki (E98), directrice générale adjointe de Casablanca Finance City (CFC), détaille la stratégie adoptée par le Maroc pour s’imposer comme locomotive économique de l’Afrique. On vous offre un extrait de l’article… abonnez-vous pour lire le reste ! 

ESSEC Alumni : Comment le Maroc se positionne-t-il parmi les économies émergentes de l’Afrique ? 

Lamia Merzouki : Le Maroc fait partie du peloton de tête des pays émergents en Afrique. C’est ce qui ressort des derniers travaux de l'Observatoire de l'émergence en Afrique, qui place le Royaume en 10ème position sur les 54 pays du continent. Depuis plus d’une dizaine d’années maintenant, on observe en effet que le Maroc a pris cette trajectoire. De nombreuses réformes ont été adoptées pour améliorer l’attractivité du pays, avec des stratégies sectorielles ambitieuses et des investissements massifs dans les infrastructures notamment.

EA : Quels secteurs sont-ils particulièrement porteurs au Maroc ?

L. Merzouki : J’ai moi-même été impliquée dans l’élaboration de la stratégie agricole, le Plan Maroc Vert en 2006, avant d’être à CFC, et je peux vous dire que sur ce plan, l’expérience marocaine est scrutée avec beaucoup d’intérêt, en Afrique mais aussi ailleurs. En matière d’énergie renouvelables également, puisque la centrale solaire Noor développée par Masen à Ouarzazate compte parmi les plus grandes du monde et fait figure de cas d’école inspirant nombre de pays africains pour développer leurs propres stratégies.

EA : Quel rôle CFC joue-t-elle dans la stratégie internationale du Maroc ?

L. Merzouki : Je pense que l’expérience réussie de CFC illustre bien l’émergence du Maroc et l’atout qu’elle présente pour l’Afrique. CFC est non seulement l’un des instruments de modernisation, de croissance et d’internationalisation du secteur financier et de l’économie marocaine, mais c’est aussi un vecteur de rayonnement de l’Afrique, pour l’Afrique.
En quelques années, nous avons réussi à créer un véritable choc de notoriété pour CFC, classée première place financière d’Afrique depuis deux ans, et 28ème au niveau mondial, soit dans le premier tiers du classement mondial GFCI, l’indice de référence qui est publié deux fois par an.

EA : Pourquoi le Roi a-t-il lancé CFC en 2010 ? 

L. Merzouki : Dès sa conception, CFC a été pensée comme une place financière à vocation régionale destinée à attirer des capitaux et accompagner les acteurs économiques et financiers, en facilitant la conduite de leurs affaires sur le continent à partir de Casablanca.
Le travail mené depuis 2010 a consisté à élaborer le cadre légal et réglementaire global qui régit nos activités aujourd’hui et à développer une proposition de valeur attractive articulée autour de la facilitation des affaires, l’accès à une communauté business de premier plan et la mise à disposition d’informations pertinentes permettant aux investisseurs d’opérer en Afrique dans les meilleures conditions.

EA : Comment CFC a-t-elle évolué depuis 2010 ?

L. Merzouki : Aujourd’hui, nous sommes clairement reconnus sur la scène internationale et devenons la première communauté d’affaires à vocation africaine, avec un véritable concentré d’intelligence collective sur le continent, une connaissance du terrain qui est très fine, ainsi que les bons réseaux. À CFC, les entreprises ont l’avantage de trouver la bonne conjonction entre l’expertise, le capital et la profondeur de marché.

EA : Quel écosystème CFC a-t-elle permis de mettre en place ?

L. Merzouki : […]

 

Propos recueillis par Louis Armengaud Wurmser(E10), responsable des contenus ESSEC Alumni

 

Extrait du dossier « Le Maroc à la pointe de l’Afrique ? » paru dans Reflets #126. Pour accéder à l’intégralité des contenus du magazine Reflets ESSEC, cliquer ici.

 

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