« Aujourd’hui, 80 % de la population mondiale possède un smartphone, avec pléthore d’applications, de telle sorte qu’il est devenu rare de n’avoir rien à faire et de s’ennuyer. On passe en moyenne près de quatre heures par jour, en semaine, sur son smartphone, uniquement pour des usages personnels. Autant d’heures prélevées sur le sommeil et la vie sociale. »

L’auteur a fondé le CREDIR, équipe interdisciplinaire d’experts du monde du travail qui observe depuis plus de dix ans, avec nombre de médecins, une forte poussée des cas d’épuisement, tant dans la vie privée que professionnelle, souvent liés à des usages numériques excessifs. D’où son appel : « Il faut en finir avec la surdose numérique, avant qu’il ne soit trop tard ! »

Mêlant de nombreux exemples réels, des analyses pratiques et des développements scientifiques, l’ouvrage met en évidence les liens entre la surdose digitale, l’épuisement, la désocialisation et la violence. Il s’agit de lancer l’alerte. Et même de pousser un cri. Mais aussi de trouver des solutions pour prévenir ce gâchis humain individuel et collectif et de proposer des actions pour limiter les dégâts.

Le cri-rêve des épuisés 
Jean-Denis Budin (E83)
Éditions Leduc
320 pages
25 €

Du même auteur : 33 clés pour une période clé, Burn-out : les 6 ras-le-bol

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