La Quatrième Roue du Carrosse braque sa caméra sur les ESSEC de Los Angeles
Soutenus par la Fondation ESSEC et par ESSEC Alumni dans le cadre de l'adhésion à vie, les 3 étudiants de La Quatrième Roue du Carrosse parcourent la Côte ouest américaine en Rosalie depuis le mois d’avril. Objectif : rencontrer et interviewer les alumni de la région. Bilan de leur passage à Los Angeles.
Après San Francisco, capitale de la tech, direction Los Angeles, capitale de l’entertainment. Daniel Solnicki (E91) en sait quelque chose : il évolue dans le secteur – et dans la ville – depuis plus de 20 ans. « J’ai passé 14 ans chez Disney puis 6 ans chez Dreamworks. Aujourd’hui, je travaille dans la distribution de contenus pour enfants chez Universal. En gros, je vends du Shrek à Amazon. Je m’amuse bien ! » Thibaud Coudriou (E10) s’occupe quant à lui d’une autre forme de divertissement : le sport. Il a été missionné par A.S.O. pour accompagner l’organisation du Tour de Californie et pour promouvoir le Tour de France aux États-Unis. « Le cyclisme est en perte de vitesse ici depuis la fin de la période Armstrong… Je suis là pour y remédier ! » François Guerin (E07) exerce pour sa part dans les médias. Il coordonne les activités vidéos de Yahoo, après un passage par Madrid. « La transition a été à la fois facile et dure. Facile, parce que parler espagnol aide beaucoup à Los Angeles ; les ressortissants mexicains sont omniprésents dans l’économie locale – ils assurent tous les métiers que les Américains ne veulent pas faire… Dure, parce que le rythme de vie est diamétralement opposé. Ici, tu te lèves très tôt le matin, tu fais du sport et des courses avant d’aller au bureau, et tu te couches avec le soleil. Alors qu’en Espagne, tu dînes à 22h30 et tu vas rarement au lit avant 1 heure du matin ! » Thibaud Coudriou confirme que le rythme de vie à Los Angeles est à la fois décontracté et sain : « Je vis en t-shirt, je me ballade tous les jours sur la plage, je fais du surf… » Même son de cloche du côté de Daniel Solnicki : « Je ne ressens jamais le besoin de partir en vacances. Je suis déjà au bord de la mer ! »
Non pas que Los Angeles soit une ville où on vit au ralenti. Ici comme dans le reste de la Californie, ce qui frappe, c’est le dynamisme. Thibaud Coudriou décrit : « Tout le monde a des projets en parallèle de son emploi – qu’il s’agisse de développer sa propre start-up, ou de brasser sa bière dans son garage. Les gens ne sont pas cloisonnés à une seule activité. » François Guerin admire ainsi « l’incroyable capacité des Américains à se lancer, à agir plutôt qu’à tergiverser. » Une ambiance propice à l’entrepreneuriat, comme l’atteste le parcours d’Antoine Boulin (E00). Celui-ci est aux manettes du fonds d’investissement Red River West, qui accompagne les pépites françaises du digital dans leur implantation sur le sol américain. « À l’origine, je suis moi-même arrivé à Los Angeles pour développer la filiale locale d’une boîte française. Et ça a si bien marché qu’un nombre croissant d’entrepreneurs s’est mis à nous appeler pour nous demander conseil. On s’est dit qu’il y avait un créneau à choper. » Le fonds a noué un partenariat avec Artemis, branche d’investissement de la famille Pinault, et s’est fixé pour objectif de sélectionner une dizaine de start-up d’ici 2019. « On a déjà levé 100 M €, et on vise 100 M € supplémentaires. L’idée est donc de miser de grosses sommes, à la mesure du marché américain, sur des pépites digitales susceptibles de devenir des licornes. » Et si c’était l’opportunité que vous attendiez pour vous mettre à l’heure américaine ?
Alexandre Malfoy, Jean-Baptiste Martinon et Thomas Noslier sont en 4ème année du programme Grande École de l’ESSEC.
Passionné de sport et de voyages, Alexandre Malfoy a notamment passé 2 mois au Vietnam pour une mission humanitaire avec l’association ESSEC Tuonglaï, puis 4 mois à New York pour un stage dans une start-up. Il vient d’achever un contrat d’apprentissage chez Décathlon, où il continuera en CDI à partir de septembre prochain.
Comme Alexandre, Jean-Baptiste Martinon termine l’ESSEC cet été et est parti deux mois au Vietnam avec Tuonglaï en fin de 1ère année. Intéressé par l’hôtellerie-restauration, il a effectué un stage dans la chaîne hôtelière Sandals en Jamaïque, puis un apprentissage à la Compagnie de Phalsbourg au sein de l’équipe hôtellerie. Parallèlement, il a monté avec quelques amis une association autour du monde du Solex. Sportif, il essaie de relever un défi physique par an.
Thomas Noslier a effectué trois stages, le premier en conseil financier, le second en fonds de capital-investissement et le dernier chez Lazada à Singapour pendant 6 mois. Sportif passionné, il a effectué son collège et son lycée en section sportive et se dédie désormais à la voile, au VTT et à la randonnée.
Depuis la rentrée 2017, les étudiants deviennent adhérents à vie d’ESSEC Alumni dès leur scolarité. Ils versent un forfait unique inclus à leurs frais de scolarité, et bénéficient des services de l’association et d’un accès au réseau des diplômés pendant leur cursus puis tout au long de leur parcours professionnel. Un système qui rapproche les jeunes générations d’ESSEC Alumni et qui renforce le continuum entre élèves et diplômés de l’ESSEC.
Dans ce cadre, ESSEC Alumni a décidé de soutenir chaque année un projet étudiant, sélectionné après une séance de pitch selon les critères suivants :
1. La pertinence et la cohérence de la présence d'ESSEC Alumni dans le projet
2. Le recours à des outils de communication concrets, quantifiables et exploitables par ESSEC Alumni
3. L’adéquation du projet avec les valeurs clés d’ESSEC Alumni : esprit pionnier, excellence, diversité, humanisme
4. Si possible, la mise en pratique d’une démarche réseau dans le cadre du projet
À la clé : une dotation de 4000 €, un accompagnement opérationnel et un soutien de communication.
En savoir plus :
www.laquatriemeroueducarrosse.com
Illustration : Alexandre Malfoy, Jean-Baptiste Martinon et Thomas Noslier à Los Angeles
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